La Galerie

Cette exposition présente ces séries de dessins et de gravures réalisées durant ces deux dernières années, avec ces journées d’attente aux lendemains incertains qui s’égrènent comme un chapelet, des journées parfois submergées par l’angoisse ou l’ennui.

Mais alors que tout s’est ralenti, il y a eu le temps de redécouverte du quotidien, de la réjouissance des petits riens et du printemps qui inexorablement revient et nous amène avec sa lumière et ses éclosions généreuses un autre jour.

Au départ, il y a eu cette série de gravures réalisées à l’été 2019 lors d’une résidence artistique à Antibes. Dans un cadre idyllique, apparaissaient comme des ombres au tableau des gravures telles que « la révérence » représentant une actrice en fin de représentation, « l’attente » dans laquelle un homme assis dans un intérieur se laisse progressivement submerger, et « la promenade » qui montre une jeune fille arborant un masque…

Gravures eau forte plaque de 20cm x 30cm sur papier Hahnemühle 300grs. Image 26cm x 39cm tirée à 30 exemplaires par l’artiste.

Prix non encadré: 150€

Toutes les oeuvres peuvent être commandées et expédiées sans frais supplémentaires.

Le temps du confinement a été celui d’une série de gravures à l’eau forte dans le calme et la solitude de l’atelier.

Puis il y a eu une série de dessins commencées à l’automne 2019 avec ces personnages aux visages et au corps biffés, comme dans une négation de la vie et de l’humanité. Avec l’arrivée de la pandémie au début de l’année 2020, ces gravures et dessins ont pris un sens particulier.

Tous les dessins sont au fusain, encre et aquarelle sur papier Hahnemühle 300grs et d’une dimension 40cm x 50cm encadrés sous verre, passe partout et cadre en bois noir 50cm x 60cm.

Pascale Parrein est née en Normandie. Elle a été initiée par ses professeurs de collège à la technique de la gravure qui reste sa technique d’expression privilégiée. Elle a suivi des cours à l’école des Beaux-Arts de Rouen et a obtenu un DEUG d’art plastique de l’université Paris I, la Sorbonne. Elle a parallèlement fréquenté plusieurs ateliers collectifs d’impression en France et à l’étranger notamment à Antibes, Edimbourg ( UK), Paris, Stockholm (Suède), Québec et Montréal ( Canada ), Orlando ( Floride ) et plus récemment à Genève ( Suisse).  Depuis, 2003 elle a installé son atelier à Grenoble où elle vit et travaille prenant part à de nombreuses biennales internationales d’estampe contemporaine notamment Gyor ( Hongrie) , Taipei (Taïwan), Bangkok ( Thaïland),Trois-Rivières ( Canada),  Cracovie ( Pologne), Cludj ( Roumanie), Gwandju ( Corée), Bilbao ( Espagne), Douro ( Portugal), Saint Maur et Chamalières ( France ). Son travail est présenté dans plusieurs galeries en France et fait partie de nombreuses collections publique et privées.

Michelle Lacoste est née en Bretagne en 1945, artiste plasticienne résidant à La Tronche en lsère
A I’issue d’études d’Art à Paris elle a obtenu en 1968 une licence d’arts et en 1969 le CAPES d’arts plastiques avec la mention très bien. Elle a exercé comme professeure en collèges et lycées et, à partir de 1992, à l’Université de Grenoble.

En lycée elle a animé un atelier théâtre et mise en scène plusieurs pièces qui ont remporté des prix européens lors de concours. Dans le contexte de l’enseignement universitaire, elle a impulsé des ateliers de création artistique pour les étudiants et a ouvert sur Ie campus une galerie «« L’Atelier’138 »» pour accueillir des artistes régionaux.

Elle expose ses peintures dans la région notamment à La Mure et à Grenoble.Son médium de prédilection est l’acrylique mais elle aime mixer techniques et matériaux .
L’Université d’économie de Nice lui a passé commande d’une série de tableaux et elle a réalisé plusieurs fresques murales pour des particuliers.

Actuellement elle poursuit son activité pédagogique en animant des ateliers d’arts plastiques pour adultes
« Atelier créativité » proposé aux retraités de la M.G.E.N..

« Ma forme d’expression artistique est la peinture mais aussi le collage qui vient se mêler à la peinture acrylique. Puis des lettres et des mots me viennent et je les couche sur la toile pour satisfaire mon désir de paroles. Aucune lettre n’est vue en entier, aucun mot n’est achevé laissant à l’oeil le soin de recomposer le sens caché.

Le collage est pour moi aussi hasardeux que la main qui déchire le papier et le dépose sur la surface de la toile: le hasard laisse peu à peu le chaos devenir calme comme la mer étalée après la tempête. Amoureuse de la mer, le bleu reste ma couleur de prédilection et quand je m’en éloigne elle revient comme un boomerang.

Et puis au retour d’un long trek au Tibet Chinois je suis revenue imprégnée de I’ambiance des lieux à la fois sur le plan visuel et spirituel.
Dépassant I’exotisme du voyage i’ai cherché dans ma mémoire en perpétuelle évolution et dans le hasard des collages à donner à voir mes souvenirs réinventés. Dans cet enchevêtrement de pièces de papiers collés et de surfaces peintes j’aimerais entraîner le regard de celui ou celle qui s’attarde dans un labyrinthe énigmatique et poétique où un dialogue avec le visible serait possible. »

Michelle Lacoste

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« Originaire d’Aix en Provence, je vis aujourd’hui à Grenoble.
J’ai commencé à peindre en 1988, lors d’un stage d’aquarelle en plein air.

J’ai tout de suite aimé le côté éphémère de ce moyen d’expression, la magie de l’eau se mélangeant aux pigments, sans vraiment savoir quel sera le résultat. Entre 1988 et 1993, j’ai peint au sein de l’association « Art et Lumière », sous l’enseignement de l’aquarelliste Mireille Saint Martin.

A partir de 2000, j’ai intégré « l’Atelier », un atelier d’expression dans lequel j’ai appris à maîtriser la technique de l’huile, d’abord au pinceau, puis au couteau, et enfin au rouleau. Le rouleau s’est imposé à moi très vite, car il m’a permis d’abandonner le figuratif, pour aller vers une peinture plus floue, moins réaliste et surtout plus abstraite. Tout au long de ces années, Marie-Ange Buttner, qui dirige « L’Atelier », m’a aidé à aller chercher tout cela au fond de moi et surtout à l’exprimer.

Depuis 2019, je pratique au sein de l’Atelier-Galerie du Losange, sous les conseils de l’artiste Virginia Alfonso.
Flâner dans un musée, voyager, regarder la nature changer, créer avec mes filles, apprendre de nouvelles techniques, feuilleter de beaux livres, me plonger dans l’œuvre d’un ou d’une artiste sont autant de choses qui viennent nourrir mes toiles.

Très souvent, la création commence avec une photo, prise au gré de mes balades, choisie dans un livre, un magazine, en noir et blanc ou en couleurs, floue ou nette. Avant tout, c’est le rapport des formes et des couleurs qui m’importe.

Puis, lorsque l’équilibre est trouvé, mon esprit s’échappe du modèle pour laisser place aux seules émotions. Au final, ce que je ressens importe plus que ce que je vois.

Parfois aussi, le tableau a mûri en moi, les couleurs et les formes arrivent sur la toile comme une évidence. Alors, le rouleau devient le lien entre mon esprit et la toile. »

Sophie Martini.

2012 Exposition « Accrochez-vous à la halle aux grains » – Bibliothèque de la Halle aux Grains- Aix en Provence

2013 Exposition Galerie de l’Ecole de Design de l’ESDAC- Aix en Provence

2016 Exposition collective Galerie de l’Ecole de Design de l’ESDAC- Aix en Provence

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VEGETAL

Toutes les aquarelles font 20cm x 20cm encadrées avec cadres blancs 30cm x 40cm. En vitrine, aquarelle sur douelles 30cm x 80cm, 300€.

« J’aime l’aquarelle pour ses qualités de transparence et de luminosité, mais aussi parce qu’elle réserve de belles surprises.
J’aime la couleur et la force de la couleur.
Si je fais une belle balade en montagne, j’ai envie de raconter. Traduire les lignes, les couleurs, les contrastes, la lumière…
Aller à l’essentiel.

J’aime peindre:
Les fleurs qui laissent éclater leurs couleurs.
Les montagnes et les paysages de neige pour rendre le calme de ces immensités.

Le dynamisme d’une régate en Bretagne.
Les terrasses de café ou les paysages urbains, des lieux plein de vie.

C’est mon grand-père, Jean Dutel, peintre pastelliste, exposé lui-même plusieurs fois à Chambéry (Savoie), qui très tôt m’a révélé le plaisir de peindre, de créer, de reproduire un paysage, une ambiance.

Élève de plusieurs maîtres aquarellistes dauphinois :
Marie-Paule Roc, Frédérique Sirvent, Danièle Trigallet, j’ai aussi suivi les cours de l’Ecole des Beaux Arts de Grenoble avec Bernard Dutel et Claude Favard- Bonnot.
J’ai appris de chacun.

Je continue à nourrir ma technique en faisant des stages avec des aquarellistes que j’apprécie, Victoria et Slawa Prietchetko, Marc Folly, Abel et Ejoumale, Cao Bei An, Gerda Mentens, Janine Gallizia, Alvaro Castagnet.

Depuis quelques temps, j’utilise le dessin et l’aquarelle à travers le carnet de voyage (Islande, Ouzbékistan, Japon, des carnets de confinement, vacances à St Malo)  »

Catherine Guillermou

Expositions individuelles :

Juin-Juil 2008 : Vallorcine (74) Aout 2010 : Vallorcine Oct-Nov 2010 : GrenobleNov 2011 : Meylan (38) Juillet 2012 : Vallorcine Nov 2012 : Meylan
Oct 2013 : Meylan Juin-Juil 2014 : Vallorcine Janv 2016 : Meylan Juin-Juil 2017 : Vallorcine Août 2019 : Vallorcine

Expositions collectives :

Nov 2011 : Lyon (mairie du 6ème) Nov 2012 : Lyon (mairie du 6ème)
Dec 2012 : Grenoble Nov 2013 : Paris, Toulouse, Lyon (111 des Arts) Janv-Mars 2015 : Meylan (CESI)Oct 2015 : Agora St Ismier (38) Avril 2016 : Grenoble (Sadag)

Prix : 1er accessit Aquarelle 2016

Oct-Dec 2016 : Meylan (CESI) Nov 2016 : 111 des Arts – Paris-Lyon Nov 2017 : Meylan (Société Générale) Dec 2017 : 111 des Arts- LyonAvril 2018 : Sadag Grenoble

Prix Arts 2018

Juin-Sept 2018 : Parnac (46-Château St Sernin)
Nov 2018 : Clermont-Ferrand, Salon du Carnet de Voyage
Nov 2018 : Lyon, 111 des Arts
Mars 2019 : Paris-Grand Palais, Salon du Dessin et de la Peinture à l’eau Août 2019 : Le Puy, 40ème Salon international Artistique de Haute Loire

Prix de la Région Auvergne-Rhône Alpes, 2020 catégorie Aquarelle/Pastel

Comme à chaque fois que j’entame le processus de création, un noyau de liberté s’installe en moi tel un élan incontrôlable.

C’est une liberté d’esprit, sans craintes, où je vis le moment présent en me laissant porter par cet élan. 

Je me relis à moi même, je suis dans mon essence où l’ego disparaît, où tous les sens restent éveillés.

C’est dans cet espace de liberté sans entraves, que toutes ces œuvres ont été créées.

Askatasun gunea est le résultat.

Leire Irarragorri.

Sculptures en céramique peintes au lait ou patinés à l’acrylique.

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Longtemps mes interactions avec les animaux étaient celles d’une petite fille étonnée de constater que toute cette diversité puisse exister.
L’observation méticuleuse de toute espèce qui rampait, qui courrais ou marchait avec parcimonie devant moi, me demandaient une attention précise, je les mémorisais et les dessinais.

Des heures passées devant les documentaires m’ont poussée à
vouloir devenir zoologiste, entomologiste. Je continuais à les dessiner de plus en plus précisément.
J’ai collecté avec un enchantement, meurtrier certes, papillons géants, scarabées brillants et lisses, grosses fourmis noires dans ma petite boîte de feutres de couleurs. De couleuvres glissantes, des oiseaux morts en bas des arbres, une chauve-souris, des cocons de verre de soie que j’emmenais fière à la professeure de sciences de l’école primaire.

Les dessins ont évolués, mes rêves de chercheuse ont viré plutôt vers moi, vers l’anthropologie et l’ethnologie et c’est en allant m’inscrire à la faculté de Sciences Naturelles, que j’ai bifurqué littéralement en prenant une de ses diagonales qui caractérisent ma ville en Argentine, pour aller vers l’école de Beaux Arts « voir ».

J’ai vu, j’ai adoré et j’ai pris cette décision qui a défini mon parcours depuis. Mais mon étonnement est resté intact! Cette fascination de l’autre…

Pendant de longues années je suis venue à la représentation presque exclusive du corps humain, les autres animaux étaient comme
un accessoire, d’accompagnateurs. J’étais habité par une sorte d’égocentrisme nécessaire, une reconnaissance de soi.

Maintenant, face à toutes ses espèces qui disparaissent chaque année, à cette souffrance animal tant de fois constatée, à cette indifférence systématique de notre part, j’ai la certitude absolue que tout animal que nous sommes, nous allons tous vers un même destin.

Cette série a fais surface abruptement il y a un an. Elle s’étend encore chaque jour.

Une entente animale, une interrogation, une reconnaissance cette fois- ci d’eux avec nous, un très humble geste d’admiration encore intacte.

Virginia Alfonso

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Les collages et huiles sur toile ou sur bois de JIDE exposées à la galerie devenue virtuelle pendant le confinement…

Les Tin Toys de Catherine Heyman, tout un drôle de monde plein de rêves mécaniques et espiègles se montrent à la Galerie et déploient leurs originalité tout le mois d’Octobre.

Objets en fer blanc, cuivre ou laiton propulsée par élises, petites turbines ou engrenages miniature…

Ainsi que des photos sténopés de Paris, Berlin, Grenoble…

5 artistes en Juillet: Virginia ALFONSO, Catherine BRUN, Eleonora BURRY, Graciela GRILLO et Leire IRARRAGORRI