L’enfance récupérée, les nuages qui racontent des histoires, retrouver cet état premier onirique où tout peut arriver. Instants de vie privilégiés avec les incertitudes et les doutes mais aussi la liberté porteuse peut-être des bonheur, que sais-je ? En un mot : l’aventure.
Ne jamais reproduire, créer, toujours créer. Il faut déchirer le rideau de la réalité pour entrevoir l’essentiel, ce que j’appelle la spiritualité de l’invisible. Chaque tableau représente une aventure, je m’y risque sans savoir comment cela va finir. Je crois à la puissance du travail. Le tableau dit tenir debout, s’imposer par son équilibre, son évidence.
Dans chaque êtres humains, il y a un côté pile et un côté face. Dans la création les deux se confondent et parfois, du fond de l’inconscience, il jaillit des sensations, des non-dits, les non-voulu, peut-être trouve-t-on un peu de soi-même.
André CHICHIGNOUD
D’une malle l’oubliée dans le grenier, André a retiré avec émotion d’anciens « jouets d’avant… » Il en a fait un jeu d’assemblage qu’on nomme ordinairement « tableaux ». Il les a lâché à l’ombre des arbres et au soleil de la « cour de récré », pour voir danser cette joyeuse sarabande dans la douce musique de la création.
J. Saussac (artiste peintre)
Avoir été chef d’entreprise accompli pour devenir peintre, savoir préserver, à la maturité, le rêve et l’onirisme de l’enfance, garder l’imaginaire débridé, presque naïf, au service de l’inspiration, être technique et paraître spontané, voilà bien ce que j’appelle une vraie peinture de tripes et de cœur sincère et honnête. André, merci d’être cet artiste là car vous êtes si peu nombreux !
J. Blanchet (Galeriste)
Sur la peinture d’Andrée Chichignoud, le regard ne glisse pas, il s’arrête… Adviendront-t-ils sur la toile ces êtres zoomorphes qui, enfouis au plus profond de son subconscient, hantent le peintre ? Ou encore, les flamboiements de l’automne, le tremblement de l’eau, la fantasmagorie des nuages… Ou les états d’âme du moment, s’organiserons-t-ils dans un précipité savant de tâches colorées ? A ce stade, il est l’exécutant d’une force créative qui le dépasse. Puis vient le long travail de l’œil et de l’esprit, gageure aussi, car ne doivent pas s’éteindre sous le labeur les effusions créatives qui font la chair et l’âme du tableau…
« Ce qui est beau sur la toile, dit André Chichignoud, ce sont des choses simples qu’on féconde. ». Ainsi son œuvre s’enrichit elle de sa propre exigence de liberté, échappe-t-elle spontanément à tous les pièges de la pratique picturale et se maintient-t-elle en une sorte d’état de virginité ou de grâce permanent.
V. Baconnier (Critique d’Art)
Peindre est un acte de volonté : André Chichignoud à cette volonté, ce quelque chose à nous dire dont parle Gaston Bachelard à travers les rêve de la volonté créatrice, un univers foisonnant d’images pleines d’énergie, de couleurs en fête et de formes imprévisibles.
K. Gilles (Commissaire d’Exposition)
Une composition de Chichignoud est une accumulation inouïe de couleurs, témoignage d’une vitalité hors du commun. Sa peinture est gestuelle, non abstraite mais narrative. Elle se métamorphose pendant sa croissance, couche après couche. L’image s’enfuit sous la matière, jusqu’à une naissance bouillonnante, non figurative où mère émergent des visions nouvelles.
F. Vanel (Historienne d’Art)